JOURNAL DE BORD d'une « écrivailleuse » hystérique

Journal de bord précédant chaque post-chapitre du roman « Entre Temps ».  Ce journal fait état du contexte dans lequel est survenue l'idée-défit d'accoucher d'un livre complet en un temps record, celui du confinement Covid-19. Il décrit l'aventure de son écriture et fait quotidiennement état du ressenti de l'auteure, de ses émotions, de la technique de rédaction et de structuration des chapitres, des personnages et de leur évolution, des recherches scientifiques, officielles ou médiatiques enrichissant la narration. Ce journal de bord raconte également la création du blog « Entre Temps », son implémentation quotidienne, sa visibilité et son référencement (quasi nuls pour le moment ;-) ), son marketting (peu probant à l'instant «T» ;-) )...  Avec de l'humour en plus, si possible, ça ne fait pas de mal !

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2020-03-18

J – 80 : « Le Reportage »

 

17 mars 2020 – Petit salon – Domicile familial – 07h30 du matin

J’écris. C’est une obsession. J’écris depuis que je suis toute petite. Des lettres, des journaux intimes, des rédactions, des dissertations, des lettres aux proches, à la famille, aux ami(e)s. Des nouvelles, des poêmes, des messages d’amour « à faire pleurer dans les chaumières » les soirs de grandes tempêtes, lorsque les lecteurs n’ont pas d’autre choix que de lire ce qui leur tombe sous la main.

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2020-03-19

J – 79 : « Le tour du monde en 80 jours »

 

19 mars 2020 – Chambre-bureau – Domicile familial – 08h00 du matin

Le triturage de neurones est indescriptible. Mettre en forme un résumé digne de ce nom pouvant alimenter de manière convaincante un quatrième de couverture n’est pas une mince affaire. Et pendant que je tente d’éviter la syncope mon mari veille à l’achat d’un nom de domaine, tout en jouant les équilibristes avec la ligne éditoriale du blog ainsi qu’avec sa charte rédactionnelle et graphique.

Le titrage, les photos, les typographies, la page d’accueil, l’ergonomie, les liens pointant sur différents sites, les pages créées sur divers réseaux sociaux, les placards publicitaires, le référencement, et j’en passe. Le tout doit être fonctionnel en un temps record, afin d’être à même de recevoir la logorrhée verbeuse avec laquelle je suis aux prises.

Je teste tout ce que mon époux me donne à expérimenter, et je fini par me décider pour « Dotclear.org », suffisamment intuitif pour correspondre à ma manière d’appréhender l’inconnu virtuel. Ce moteur de blog me convient tout à fait, et répondra parfaitement aux différentes lignes éditoriales que nous nous sommes fixés.

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2020-03-20

J – 78 : « Le tout, c’est d’y croire »

20 mars 2020 – Cuisine – Domicile familial – 05h30 du matin

Déjà quatre jours que l’écran plat de mon ordinateur, d’ordinaire un poil plus inerte, ne cesse de chauffer. Mes neurones aussi ! Le sommeil s’en ressent. Je dors pour ainsi dire de manière, disons, nettement plus décousue que les derniers mois. À demi éveillée, je tente d’exiger de mes paupières qu’elles s’ouvrent et compte naïvement sur l’aide d’une dose massive de café chaud pour y parvenir.

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2020-03-21

J – 77 : « Pérégrinations passées, présentes et à venir... »

21 mars 2020 – Chambre-bureau – Domicile familial – 08h30 du matin

Après en avoir largement écrasé comme au temps d’ « Alexandre le bienheureux »*, me voici revigorée. Une bonne nuit de sommeil n’étais pas de trop ! Je vais pouvoir me lancer dans la rédaction du chapitre numéro un sans avoir à me battre de manière inconsidérée avec mes crises de bâillements intempestifs.
Je profite d’un temps de latence auto-prescrit pour effectuer un rapide tour d’horizon du monde, soumis à la triste réalité du confinement. Le virus covid-19 sévit sans vergogne et la débandage générale se répand encore plus vite que lui sur les plateaux de télévision.

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2020-03-23

J – 75 : « Prenons soin des anciens »

23 mars 2020 – Petit salon marocain – Domicile familial – 07h00 du matin

Les céréales aux raisins secs n’ont jamais été aussi bonnes. Ma matière grise et mon corps racorni nécessitent un apport massif de glucides, de protéines, de fibres et de vitamines en tous genres. Pendant qu’on y est, rajoutons-y du potassium, du fer, du zinc, du cuivre, du phosphore, du calcium, du magnésium et du bore ! Avec ça, je devrais pouvoir réassouplir un tant soit peu mon enveloppe corporelle, malmenée des heures durant par une crispation toute littéraire.

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2020-03-24

J – 74 : « Face à l’épreuve, retrouvons figure humaine »

24 mars 2020 – Chambre-Bureau – Domicile familial – 07h45 du matin

C’est décidé, même si ça plombe. L’enfance de ma jeune héroïne sera malheureuse. Des années cumulées à engloutir immodérément toutes sortes d’ouvrages et parmi eux les romans, les témoignages ou encore les récits autobiographiques me confirment que les histoires dramatiques sont celles que les lecteurs s’arrachent le plus. Sans doute y trouvent-ils l’assurance que leur existence n’est peut-être pas si mal, après tout.
L’opportunité d’un entraînement intellectuel et émotionnel pour se sortir sans risques d’une situation inextricable leur offre le soulagement ou la satisfaction qu’ils espèrent.

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2020-03-25

J – 73 : « Savoir nager sans se noyer »

25 mars 2020 – Petit salon – Domicile familial – 13h00

Les personnages approfondissent plus avant leur relation et leurs interactions commencent à prendre corps. L’établissement hôtelier dans lequel ils évoluent se fait soudain le décor dramatique du début de pandémie. Les premières informations inquiétantes liées au Covid-19 se dévoilent notamment au travers de Sophie, fraîchement débarquée parmi les protagonistes de ce drame semi-fictionnel. Cette fin de chapitre quatre ouvre sur un contexte dans lequel le répit ne sera désormais plus de mise, du moins je l’espère.

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2020-03-26

J – 72 : « Fiction contre réalité »

26 mars 2020 – Chambre à coucher – Domicile familial – 06h00

Je me réveille en sueur après un terrible cauchemard. L’enfance difficile de Zia fait écho avec la mienne et stimule mon inconscient déjà suractif.
Je jette un œil encore hagard sur mon mari qui dors du sommeil du juste et ne s’est rendu compte de rien. Je reste un moment à l’observer, tout en l’enviant. Un sommeil de cette qualité, c’est de l’or en barre ! Une pointe de jalousie vient me titiller sous cape. Moi qui ai toujours mal dormi, je trouve navrant que les dormeurs invétérés ne puissent tout simplement partager leurs aptitudes avec les insomniaques chroniques.

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2020-03-28

J – 70 : « Loin des yeux, près du coeur »

28 mars 2020 – Bureau-bibliothèque – Domicile familial – 19h00

Je vais enfin revoir ma fille ! Cela m’apaise et me satisfait bien plus que je ne saurais dire. Dans la débandade générale provoquée par les conditions de démarrage du premier confinement, ma chair et mon sang n’a pas eu le temps de rallier notre petite ville. Entre l’annonce du chef de l’État le 15 mars dernier et le lendemain midi, réintégrer le foyer familial s’est avéré peine perdue. Les transports étant devenus soudain inexistants, impossible pour notre progéniture de nous rejoindre depuis Lyon, où elle vient de s’installer pour entamer sa première année d’études.

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2020-03-30

J – 68 : «Tromperie et vérité»

30 mars 2020 – Chambre-bureau – Domicile familial – 07h45

Je ne décolère pas. Bien que levée depuis l’aurore, bien décidée à enrichir le « journal de bord » de nouveaux billets fraîchement rédigés, l’actualité ne cesse de tourner dans ma tête. Impossible de se concentrer sur l’orthographe des mots, la syntaxe ou la construction des phrases.
Ce matin, le désuet de mon projet d’écriture me claque en pleine figure et m’empêche d’avancer. Je tourne comme un lion en cage, à la limite de l’hystérie.

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